*Promis, la prochaine fois je saurai faire une pose sympa à l’arrivée*
On se retrouve aujourd’hui pour parler course à pied ! Et j’en suis très heureuse car cela faisait un moment que je n’avais pas abordé le sujet sur le blog, malgré ma pratique régulière de ce sport.
Pourquoi le Trail de Vulcain ?
Le 2 mars dernier, j’ai donc couru ma première course officielle de l’année 2019. J’ai choisi le Trail de Vulcain de manière un peu symbolique, car c’était la toute première course officielle que j’avais faite il y a 5 ans, lorsque je débutais en course à pied. Il me semblait donc tout indiqué de revenir sur cette course quelques années plus tard et voir comment j’avais évolué depuis mes débuts.
C’était donc l’occasion de voir le chemin parcouru en 5 ans, mais également de me tester, après 4 mois à courir en club. Je savais que l’entraînement régulier allait payer, mais j’étais curieuse d’en voir le résultat concret.
En plus de cela, le Trail de Vulcain a lieu juste à côté de chez mes parents. Cela m’a donc permis de combiner week-end famille et course à pied : le bonheur ! J’ai d’ailleurs été accompagnée par mon beau-père, coureur chevronné, sur ce joli parcours.
Nous nous sommes donc lancés sur le 13km, la plus courte des distances proposées au Trail de Vulcain, le parcours affichant tout de même un joli 500m de D+. L’objectif n’était pas de dépasser nos limites sur un trail plus long (j’en aurai d’ailleurs été incapable), mais de se faire plaisir sur une distance raisonnable. Pour rappel, la plus longue distance que j’aie jamais couru est 21km lors du semi-marathon du Run in Lyon en 2017.
La course : c’est parti pour 13 km sur le Trail de Vulcain !
La course avait lieu en début d’après-midi, fait notable car ce n’est pas un horaire courant. J’ai plutôt l’habitude de faire des courses officielles au saut du lit ! Cela demande une organisation un peu différente, notamment en termes de repas. J’ai donc déjeuné assez tôt, à midi, afin d’avoir le temps de digérer avant la course dont le top départ devait être donné à 15h.
Au niveau météo, la matinée était assez mitigée, avec de nombreuses averses de pluie, alors quel ne fut pas mon soulagement de voir que le soleil pointait le bout de son nez lorsque nous sommes partis retirer nos dossards vers 14h15. Et finalement, le beau temps nous a accompagnés toute la course. J’ai presque eu chaud avec mon legging et mon coupe-vent !
14h50, nous nous échauffons devant la ligne de départ. Nous sommes seulement 400 à nous élancer sur le plus court des parcours du Trail de Vulcain (sur les autres distances, le nombre de participants est bien plus élevé). C’est donc en petit comité que le départ est donné à 15h pétantes. Nous partons tous en même temps, car sur une telle course il n’y a pas de vagues de départ comme on en connaît lors de plus grands événements.
Dès le premier kilomètre, nous faisons face aux premières montées, mais je ne me laisse pas démonter (quel jeu de mot) et marche peu car je me sens en forme. Quel bonheur de courir aux côtés des autres qui sont tout aussi motivés !
KM2 et 3 : nous courons dans des chemins, parfois un peu dans la forêt. Le parcours est agréable, pas de difficulté particulière, nous profitons du soleil qui s’invite entre les branchages.
KM 4 : aïe aïe aïe ! Une côte des plus difficiles se présente devant moi. Elle est relativement « courte » mais bien pentue ! Je ne fais pas la folle et marche pour la gravir.
KM 5 : Je repars sur les chapeaux de roue, bien décidée à rattraper un peu le « retard » que m’a fait prendre ce 4ème kilomètre. Sans pour autant me forcer, je suis vraiment à l’aise dans ma course et me fais plaisir.
KM 6 : Nouvelle belle montée, toujours réalisée en marchant car je ne veux pas me mettre dans le rouge et que l’idée est vraiment de profiter de cette course jusqu’au bout. Un petit ravitaillement et on y retourne !!
KM 7 à 10 : après une nouvelle montée un peu moins douloureuse que les premières, dans ce milieu de course, tout roule de mon côté. Nous passons dans des chemins très étroits où il est quasi impossible de se doubler. Un homme trébuche à deux reprises derrière moi (en ne manquant pas de s’étaler littéralement de tout son long), je reste donc prudent pour ne pas subir le même sort.
KM 11 et 12 : Ces deux kilomètres sont probablement les plus compliqués de la course. Nous grimpons dans les bois : la montée n’est pas particulièrement abrupte et gagnée par un regain de motivation sur cette fin de course, je décide donc de la faire en courant et non en marchant comme j’ai pu le faire jusqu’à présent. Eh bien cette montée du 11ème kilomètre qui nous mène au château de Tournoël, je la regrette directement pendant toute la durée du 12ème. N’ayant pas repéré le parcours à l’avance mais connaissant le coin, j’ai cru que nous allions directement redescendre de la colline en arrivant au château. Grave erreur car en fait nous continuons sur un chemin en faux-plat dans les sous bois. Je n’arrive donc pas à me remettre de cette montée que j’ai prise avec un peu trop d’entrain quelques minutes plus tôt !
KM 13 et après : de la descente ! Dans un sens ça fait plaisir… mais mon dieu en fait à ce stade-là de la course, mes jambes ne me portent ABSOLUMENT plus ! Je galère comme pas possible. Ca descend vraiment à pic et je m’accroche à tous les arbres sur mon chemin pour me ralentir car mes jambes ne répondent plus présentes.
Mon beau père m’attend en bas de la descente et nous courons vers l’arrivée qui n’est plus bien loin. Derniers mètres de dénivelé négatif et nous sommes accueillis par le reste de la famille à quelques mètres de l’arrivée. Leurs encouragements nous font chaud au coeur. Nous devons contourner le gymnase (et ça me semble une éternité) avant d’entrer dedans et de franchir la ligne d’arrivée ensemble.
Un moment de plaisir et de fierté
Nous finissons ce trail de 13km en moins d’1h30 (1h28), une jolie performance totalement inattendue ! Quand je me rappelle qu’en 2014 je faisais 1h45 sur un parcours avec 1km de moins, je me dis que la progression est bien visible.
Et je dois avouer que je suis assez fière, je ne pensais pas pouvoir tenir un tel rythme. Alors oui, le parcours qui était finalement assez roulant a beaucoup aidé, mais c’est tout de même une belle victoire ! Comme quoi, s’entraîner en club, avec un vrai programme, des séances de fractionné et de côtes, ça PAIE.
Et ce qui est vraiment génial, j’ai pris énormément de plaisir sur cette course. Les conditions météo étaient parfaites (j’ai même eu un peu chaud avec mon coupe vent…). J’ai beaucoup aimé le parcours également, qui passait beaucoup à travers bois, avec des parties plus dures mais challengeantes juste comme il fallait.
Cette course m’a confortée dans l’idée que j’aime le trail plus que la course sur route, et les événements à taille humaine où l’on ne se retrouve pas les uns sur les autres. J’aime le contact avec la nature, me sentir au milieu d’un terrain de jeu dans lequel il faut esquiver les obstacles, savoir tirer partie des reliefs etc… Cela réveille mon côté enfantin et le temps semble passer tellement plus vite que sur la route.
Voilà pour ce compte rendu de mon trail des Vulcains, j’espère que cela vous aura donné envie, pourquoi pas, de vous lancer sur cette course l’an prochain.
A très vite pour de nouvelles aventures ! Prenez soin de vous x
2 Comments
Merci pour ce compte rendu. Je me suis fixée le défi de participer à un trail cette année. Je ne suis pas très sportive, mais j’ai commencé à m’entraîner en janvier et j’espère pouvoir y arriver.
Bravo !! Je suis sûre que tu y arriveras, c’est un beau challenge et ça te donne un objectif !